Nicaragua

Arrivée le 31 Octobre 2015 :

Rio de Janeiro - San José (Costa Rica)

Départ le 21 Novembre 2015 :

San José - Madrid / Madrid - Lyon (arrivée le 22 novembre)

Décalage horaire : -7h

Nous atterrissons à San José au Costa Rica, mais nous décidons de ne pas rester dans ce pays pour notre dernière ligne droite, car c’est devenu hors de prix. Nous dormons une nuit dans la capitale, et lundi nous prenons le bus de nuit à minuit pour le Nicaragua. Pays tout aussi magnifique et très nature, mais moins cher !! Nous arrivons à la frontière à 4h30, mais bien entendu, celle-ci ouvre à 6h, il nous faut donc attendre l’ouverture tout en luttant contre la fatigue. Nous passons plus de 3h aux postes frontières.

Nous arrivons enfin à Granada, ville à l’architecture coloniale. C’est une petite ville, à taille humaine, où il fait bon vivre. Nous sommes à côté du lac Nicaragua. Les premiers jours, nous nous familiarisons avec la ville, goutons au plat à base de riz et haricots rouge, au quesadillo (tortilla avec oignons et pâte de fromage), et nous baladons au marché.

Mercredi matin, nous prenons le bus pour la lagune de Apoyo, ancien volcan dont le cratère abrite désormais un lac. Nous arrivons au bord de l’eau, c’est magnifique ! C’est difficile à imaginer que nous sommes dans un cratère… nous faisons un plouf dans une eau à 30°C ! Nous sommes pratiquement seuls, c’est super agréable. Pour retourner au bus, nous nous lançons dans le stop, qui fonctionne à merveille. Et hop, une voiture nous remonte en haut du cratère jusqu’à un petit village, puis après une marche de 5 minutes, une moto nous descend jusqu’à l’intersection pour le bus de Granada. En un rien de temps, nous voilà rentrés à l’hôtel.


En fin de journée, nous allons faire un tour sur la place principale, et sommes assourdis par le bruit strident et incessant des oiseaux, nous devons presque crier pour nous entendre !! Jeudi matin, nous partons en bus pour le volcan Masaya, encore actif. Nous arrivons au sommet et pouvons voir le cratère. La fumée qui s’en échappe est assez opaque et nous empêche de respirer normalement. Mais quel spectacle ! Nous continuons notre balade et allons voir l’autre volcan. Celui-ci est éteint et la végétation a repris ses droits. Nous avons une vue superbe sur le lagon de Masaya, et apercevons au loin le lac Nicaragua. A savoir que le Nicaragua compte 25 volcans dont au moins 4 encore actifs.

Vendredi matin, nous partons pour El Ostional, petit village de pêcheurs, au sud du pays, vers la frontière Costa Ricaine. Nous arrivons à la tombée de la nuit (17h30), et trouvons un hospedaje au pied de l’eau. Sachant que nous pouvons cuisiner chez eux, nous faisons quelques courses à la tienda du village. Premier bain dans l’océan, l’eau est très bonne, et le paysage est vraiment agréable. Nous sympathisons bien avec Salvador et Carolina, qui sont les propriétaires. Ils ont un petit garçon du même âge que Cloé, Maximiliano.

Dimanche en fin de matinée, en se baladant dans le village, nous entendons une voix dans des hauts-parleurs, et décidons donc d’aller voir. Nous tombons sur le match de base-ball du village contre la ville de Rivas. L’ambiance est de mise, avec la musique, les enfants qui courent partout et les encouragements de l’équipe. C’est l’occasion de boire une bière avec les locaux, tout en prenant l’air. Dans la semaine, nous allons voir les pêcheurs et prenons un beau poisson du jour de bien 2 kg pour 2 € environ, et Greg, avec l’aide de Carolina, lève les filets comme un pro ! Mercredi, nous profitons de la marée basse pour aller voir une petite crique. Greg se casse 2 fois la figure sur les rochers glissants, avec Cloé dans le dos, une bonne flippe et de bonnes égratignures mais rien de grave… et ceci dit, le paysage est vraiment très beau !

Jeudi, dernier bain dans la mer d’El Ostional, Cloé se laisse porter par les vagues, elle est comme un poisson dans l’eau. Pour notre dernière soirée ici, nous allons nous acheter quelques langoustes pêchées le matin même. Le soir, Marie cuisine les 14 petites queues de langoustes (750 g pour 6,40 € environ) comme lui a expliqué Carolina ! Un vrai régal! Et voilà, notre séjour chez Salvador et Carolina touche à sa fin, nous quittons l’hospedaje « Manta Raya » vendredi à midi, et nous allons à San Juan del Sur. En chemin pour prendre le bus, nous entendons un bruit venant de la mangrove. Nous nous arrêtons pour voir ce que c’est, et nous apercevons dans les arbres 6 singes hurleurs, qui viennent peut-être nous dire au revoir !

Nous passons 3 jours à San Juan del Sur, un village joli en soit mais très américanisé. C’est aussi l’endroit pour se rendre aux plages alentours et pratiquer le surf. Nous profitons du bord de mer pour nous baigner, jouer dans le sable, et pour finir notre séjour ici, nous nous délectons dans une piscine, face au coucher du soleil. Mardi matin nous partons pour l’île d’Ometepe.

C’est une ile d’environ 270 km2, faite en 2 parties par 2 volcans, un en sommeil depuis plus de 3000 ans et l’autre encore actif. Nous logeons dans un petit hôtel à Santo Domingo, à flanc du volcan éteint et les pieds dans le lac Nicaragua. Le cadre est plutôt agréable, nous voyons des perroquets et entendons les singes hurleurs à quelques mètres de notre hôtel. Heureusement que nous avons trouvé un coin sympa pour finir notre voyage, car nous sommes arrivés sur cette ile en se faisant voler tout notre argent dans un bus bondé… Après cette journée pleine de rebondissements, nous allons, le jour suivant, profiter de « ojo de Agua », une piscine naturelle, avec vue sur le volcan, histoire de se prélasser.

Et voila, notre séjour sur cette île, et ce pays se termine. Nous retournons au Costa Rica pour prendre notre avion et rentrer en France. Le Nicaragua est vraiment un magnifique pays, les gens sont adorables et près à vous aider. Nous avons fait de belles rencontres avec les locaux. Les paysages sont à couper le souffle, avec ses volcans, les lagunes, les couchers de soleil, et cette ile au milieu du lac Nicaragua. Cela ressemble beaucoup au Costa Rica, mais en plus abordable financièrement. Nous gardons un très bon souvenir de cette dernière étape du voyage, qui nous a permis d’être en vacances et non plus en voyage, nous sommes prêt pour notre retour en France, malgré la fraicheur qui nous attend.